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Coordination des Marches européennes/ Euromarches

Cologne, samedi 28 et dimanche 29 janvier 2006

Présent(e)s: : une vingtaine de participant(e)s d’Allemagne, France, Belgique, Hollande. Frederico d’Autriche empêché au dernier moment. Echanges par mails avec Georges et Sonia en Grèce.

Samedi 28

I-Tour des pays

Hollande: « Work first »!

Le premier Forum social néerlandais aura lieu les 19/20/21 mai prochain à Nimègues (facilités de logement pour les intéressé(e)s).
Les euromarches hollandaises y ont prévu un séminaire. Ce forum va durer 2 jours et demi et se clôturera par une Assemblée des mouvements sociaux sur les campagnes à lancer, sur comment trouver des pistes de travail en commun pour mettre en oeuvre le monde que l’on veut.

En Hollande, les Euromarches ont activement participé à la campagne pour le NON au Traité constitutionnel de l’UE.
Comment prolonger la victoire du non ? Comment se démarquer par rapport au discours du premier ministre néo-libéral? Le SP (parti radical de gauche représenté au Parlement) proposait un débat dans la société hollandaise. Mais ont surgi des craintes au sein du parlement…et donc cette idée a été écartée.
Deux millions et demi d’euros ont été débloqués pour alimenter les discussions ; une coalition « L’Europe autrement » regroupant une dizaine d’organisations a déposé un projet au sein de ce fonds pour prendre des initiatives de débat.
Les Euromarches participent à ce projet; elles ont aussi proposé une campagne critique de la stratégie de Lisbonne, et pour l’augmentation des revenus. Une revue, un site web vont être mis en place.

Concernant la situation sociale d’ensemble: le gouvernement, composé de démocrates chrétiens et de libéraux, a lancé les réformes du régime santé, du régime d’invalidité, de l’assistance sociale.
La pauvreté augmente: par exemple, il y a de plus en plus de bons alimentaires gérés par les caritatifs des banques alimentaires. Ceci a eu une certaine visibilité dans les médias et le débat public.
L’accès à la sécurité sociale est de plus en plus réglementé.L’Etat doit avoir une fonction de « gardien » des portes de la sécurité sociale; de plus en plus de gens sont exclus de l’assistance sociale: jusqu’à 27 ans, accès interdit à un revenu, à Amsterdam. De plus en plus de contrôles etc…
Près de 40% des personnes qui sollicitent l’assistance sociale se la voient refuser; c’est le travail qui doit donner du revenu, or il n’y a pas de travail, donc la pauvreté explose.
Mise en place d’un « salaire de participation »: il faut travailler pour être autorisé à recevoir l’assistance sociale. Le discours du « Work first » (Travaille d’abord!) est majoritaire et devient un véritable mot d’ordre.
De plus, ces activités imposées le sont par des sociétés privées qui gèrent ce marché.
Il n’existe pas de mouvement d’opposition nationale contre les réformes du sytème social: même les verts adoptent ces principes d’activation, sont d’accord sur la nécessité du travail d’abord.
La mise en place des réformes se fait au niveau des commmunes; chaque commune reçoit un budget, proportionnel au nombre de ses allocataires. Si ceux-ci augmentent, la commune doit boucher les trous, combler les manques!
Les politiques, décentralisées, peuvent être par conséquent multiformes.

Rappel des chiffres taux de chômage « officiel » en Hollande = 5 % . Population active= 6 millions sur 16 millions d’habitants. 500 000 sont officiellement enregistré(e)s comme chômeurs. Mais, avec les pré-retraites, plus l’« Incapacité de travail temporaire et partielle », plus l’« Incapacité de travail de longue durée » (800 000), plus toutes celles et ceux qui dans un couple n’ont pas droit aux allocations etc. = 2 millions de personnes.

Le discours qui sous tend cette politique est celui du développement du néo-libéralisme en fonction de la stratégie de Lisbonne.
Si un chômeur est assez flexible, il trouvera un emploi. Le modèle hollandais, son système de valeurs, tout cela est lié à la perception générale du chômage, qui est du ressort de l’individu, non pas de la société: bref, le chômeur est responsable de son sort.

Belgique

Implication dans la préparation du forum social d’Athènes.
Préparation d’un forum social de Belgique en octobre 2007.

Politique sociale: très forte mobilisation contre la remise en cause du système de pré-retraite.
Question des retraites: les personnes âgées de 55 à 65 ans ne travaillent pas assez selon le processus de Lisbonne: il faut donc augmenter leur taux d’activité. Un régime spécifique, celui de la pré-retraite, qui fait partie du système de chômage, lors duquel on continue à cotiser pour sa retraite, système assez privilégié dont 80 000 personnes bénéficient, est attaqué par le gouvernement qui cherche à diminuer de deux ans l’âge d’accès à ce régime, qui souhaite que ses allocataires soient disponibles pour le marché du travail.
Cette mesure est ciblée, mais l’ensemble du monde du travail a été ébranlé: 100 000 personnes ont manifesté à Bruxelles, les syndicats ont tourné le dos aux sociaux-démocrates. Bref ceci a engendré une véritable crise.
A l’ordre du jour de la nouvelle année: modération salariale…

Allemagne

Application du plan « Hartz 4 »: travail en échange d’une allocation; les jobs à 1 euro de l’heure se généralisent aux entreprises privées… là aussi, philosophie donc du « Work first ».
Les conditions d’accès à l’aide sociale sont durcies. Les contrôles sont davantages appliqués.
Problème du logement: Hartz 4 prévoit 2 parties: une partie fixe, l’allocation; une partie variable d’aide au logement, qui n’est pas indexée sur le coût de la vie.

Les personnes âgées ont donc de plus en plus de difficulté car l’aide au logement diminue.

Jobs à 1 euro = 1 euro en plus de l’aide sociale pour une heure travaillée, ce qui donne dans les 500 euros par mois.
Il n’est pas possible de refuser un job à un euro. Ces emplois explosent: il existe même des listes d’attente pour les obtenir.
Les associations et les collectivités locales sont financièrement intéressées car elles reçoivent 500 euros par personne salariée, par mois.
Dans le droit du travail a été introduite une réforme de la période d’essai désormais susceptible de durer jusqu’à 2 ans.

France

L’automne a été marqué par la révolte des banlieues (taux de chômage des jeunes élevé; pauvreté grandissante…)
Mise en place en outre de mesures de contrôles des chômeurs, dès ce mois de janvier, avec sanctions financières graduées en cas de refus d’emploi, de recherche insuffisante… Le chômeur est suspecté de fraude: il est désormais possible de vérifier sa situation fiscale en recoupant les dossiers.
Un suivi personnalisé se met en place au niveau des ANPE; des agents ANPE sont hostiles à ces réformes, qui renforcent leur rôle de contrôleurs.
Les radiations qui explosent vont encore augmenter…et les chiffres du chômage diminuer.
En plus, mise en place d’une nouvelle convention d’assurance chômage, qui restreint les droits (réorganisation des filières d’indemnisation – réduction des durées d’indemnisation- activation des dépenses avec un renforcement de l’accompagnement…) et ne tient toujours pas compte de la réalité de l’emploi en France: la durée moyenne d’une mission d’interim est de 10 jours; celle d’un CDD est d’un mois; or il faut pour ouvrir droit aux allocations chômage avoir travaillé six mois dans les 22 derniers mois.
Pour rappel, cette convention a été signée par des syndicats minoritaires.
En vue égelement une réforme des minima sociaux: la philosophie du « Work first » est en vogue en France aussi. Puisqu’un certain nombre de chômeurs bascule au Rmi, les allocataires augmentent. Celui-ci est désormais géré par les départements… pour eux-aussi le retour à l’emploi est à l’ordre du jour: les contrats d’insertion doivent de plus en plus être centrés sur le retour à l’emploi; des primes à l’emploi sont instaurées… le cumul allocation/salaire de l’emploi est moins favorable à l’allocatire.

La politique de l’emploi du gouvernement s’est traduite par l’invention de nouveaux contrats précaires (CPE -contrat première emploi- en direction des jeunes; CNE -contrat nouvel emploi-..) contre lesquels des ripostes s’organisent (manifestation le 7 février.)
Pour rappel, chaque gouvernement qui a tenté de changer les conditions d’entrée des jeunes sur le marché du travail par l’instauration de nouveaux contrats a été aux prises à des révoltes qui l’ont fait reculer.

En conclusion de ce tour des pays, projet de mettre en place un tableau comparatif (types de contrats; allocations chômage; allocations sociales) qui fasse apparaître cette homogénéisation des politiques de l’emploi et de traitement du chômage, simples applications du processus initié au niveau européen à Lisbonne en 2000.

II- CR Assemblée préparatoire du FSE à Vienne

En positif: la date du forum social européen est enfin fixée, celui-ci se tiendra du 4 au 7 mai à Athènes.
Le forum a été retardé pour plusieurs raisons. A cause tout d’abord de la tenue des élections en Italie début avril.
D’autres raisons sont également à connaître: la situation des mouvements en Grèce est complexe; il est difficile de trouver des terrains d’entente: seule la pression des assemblées préparatoires européennes semble permettre des prises de décision au sein du mouvement grec qui a du mal à trouver des consensus.
De plus le lieu du forum est aussi confirmé: il s’agit de l’ancien aéroport d’Athènes, à environ 5 km du centre ville.
Cet espace devrait permettre un processus d’auto-organisation des espaces thématiques – qui sont au nombre d’une quinzaine.
Chaque espace aura une unité de lieu et de temps. Les grecs ont indiqué que sur le lieu de l’ancien aéroport seuls 150 séminaires peuvent être organisés.
Nous inscrivons nos séminaires dans l’ère n°7 (travail, emploi, chômage). Le réseau No Vox auquel nous participons inscrit ses séminaires dans l’ère n°6 (précarité, pauvreté, exclusions). Nous veillerons à ce qu’ils soient complémentaires.
Nous essaierons d’être aussi présents dans les espaces qui traitent de l’avenir de l’Europe et dans l’élaboration de la Charte-manifeste.
Les organisations réunies en novembre 2005 à Florence souhaitent que sorte d’Athènes une « Charte-manifeste » qui soit l’expression de nos principes et revendications quant à l’autre Europe que nous voulons; bref que l’on élabore la réponse en termes positifs et propositionnels après le « non » que nous avons défendu quant à la constitution… en est-on capable?

Maintenant commence la phase de finition du programme: le 20 février, propositions définitives de programme; 2-3-4 et 5 mars agencement des propositions faites dans les différentes ères thématiques lors de l’AEP de Frankfurt.

Les différents espaces été contruist pour limiter le nombre de « plénières ». Il demeure une divergence entre européens et grecs: ceux-ci souhaitent 6 « évènements » , ce qui signifie deux par jour et risque de relativiser le travail des espaces.
La proposition de l’assemblée européenne est de limiter ces évènements. Pour l’instant ce problème n’est pas réglé.

La question centrale, qui se pose avec encore plus d’acuité cette année, est celle de nos attentes et de l’avenir des forums sociaux tant continentaux que mondiaux.

Se pose aussi la question du nombre que nous pouvons être à Athènes puis à Vienne.(questions financières).

III- Que faisons-nous, que proposons-nous pour Athènes ?

Deux propositions ont été faites sur la liste de discussion:

  1. Contre le processus de Lisbonne et la Constitution européenne
  2. Partir des luttes de terrain pour nourrir les réflexionsA partir de ces propositions, il s’agit de contacter et d’interpeller des réseaux proches pour voir ce qui peut être fait en commun à Athènes.Synthèse des propositions de séminaires et d’ateliers:
    1. Exposé pour chaque pays de la lutte la plus significative qui a été menée contre les applications du processus de Lisbonne.
    2. Série d’ateliers définis et ciblés, en parallèle, autour d’un point de problématique (évaluation des minima sociaux dans les pays européens; droit au revenu/droit à l’emploi: quels choix revendicatifs; délocalisations…)
    3. Regroupement des propositions de chaque atelier: propositions concrètes en vue de la Charte.

    Envoi des propositions avant le 10 février.

    IV-Rencontre UE-Amérique latine à Vienne: contre-sommet.

    Nombre de réseaux se sont engagés engagés à rejoindre à l’issue du Forum d’Athènes ce contre-sommet prévu de longue date et qui commence le 10 et se termine par une grande manifestation le samedi 13. Nous y retrouverons, entre autres, les représentants du Mouvement des Sans Terre brésilien. Les associations autrichiennes et les réseaux latinos européens préparent activement cet événement. Un projet est à l’étude pour se rendre d’Athènes à Vienne par bateau entre Patras et Venise puis en train (prix intéressant si on réserve à l’avance). Voir si nous organisons nous-mêmes un séminaire ou si nous participons à des débats déjà structurés.

    Dimanche 29 janvier

    I- Mobilisation Bolkenstein

    Le parlement européen va voter sur la directive entre le 14 et le 16 février.
    Celles et ceux qui se sont mobilisés auparavant, qui se sont notamment vus à Vienne, ont décidé de mobiliser à cette occasion.
    La CES elle-aussi se mobilise contre mais dans le cadre de propositions d’amendements.
    Un consensus n’a été pas trouvé entre ceux qui exigent son retrait et ceux qui souhaitent l’amender.
    Par conséquent deux manifs auront lieu: l’une le 14, initiée par la CES, en semaine; l’autre, organisée par nombre d’ organisations des forums sociaux le samedi ll février.
    Ces deux manifestations sont présentées comme complémentaires.
    La mobilisation du 14 connaîtra une participation d’une quinzaine de milliers de personnes (rappel: elle est appuyée, notamment financièrement par les syndicats européens de la CES.)
    Celle du 11 sera essentiellement une mobilisation des mouvements allemands et français.
    En gros, cette manif devrait atteindre une dizaine de milliers de personnes.
    Elle aura lieu de 14h à 17h à partir de la place de l’Etoile à Strasbourg: les manifestants porteront des cartons rouges Stop Bolkestein.

    Nous organiserons un cortège chômeurs et précaires au sein de la manifestation.
    Un tract sera rédigé en français et allemand, insistant sur la nécessité de normes européennes concernant les revenus (salaires, minima). Angela fait un projet.

    La mobilisation continuera après le passage au parlement, puisque la directive sera ensuite discutée au Conseil des ministres: nous pouvons faire plus de pressions sur les gouvernements que sur le Parlement (majoritairement à droite.)
    En France par exemple, Chirac avait affirmé lors de la mobilisation autour de la Constitution, que cette directive ne passerait pas. Ce sera l’occasion d’en rajouter une couche!

    Si cette directive passe, les codes du travail des différents pays seront caducs. Il s’agit donc de remporter, après le Non à la constitution, une nouvelle victoire contre l’Europe libérale.

    II- Projet de Marches vers le sommet du G8 (Heiligendam)

    Nous avions discuté d’un projet de marches vers Vienne lors de la dernière coordination, qui, pour un certain nombre de raisons, bnotamment le report du FSE, n’a pas pu s’actualiser. Toutefois, la volonté de reprendre les marches demeure vive.Il est possible qu’ait lieu une grande marche à l’occasion du G8 qui aura lieu l’an prochain, fin juin-début juillet 2007, au nord de l’Allemagne (Heiligendam près de Rostsock).
    Une réunion de préparation aura lieu fin mars en Allemagne qui devrait rassembler beaucoup de monde.

    De l’assemblée des mouvements sociaux d’Athènes devrait aussi sortir un appel clair à cette mobilisation.

    Il faut, à Athènes, proposer un séminaire ou un atelier, sur cette question, pour qu’un texte d’appel soit produit, qu’un groupe poursuive ensuite le travail.

    En France, le réseau No Vox, celui de la Marche mondiale des femmes, semblent très intéressés par cette marche contre le G8. Ce serait aussi pour nous l’occasion d’y associer les groupes de l’Est.
    Les discussion au FSE d’Athènes seront par conséquent déterminantes sur ce projet. Le prochain FSE ayant lieu en 2008, ces marches pourraient constituer une mobilisation européenne centrale en 2007.

    Certains émettent des réserves sur l’aspect non européen du G8, événement international. La question de la guerre (étendue à l’Iran?) par exemple sera essentielle. D’autres pensent que c’est une occasion de rappeler que nous sommes opposés à une Europe au service de la mondialisation libérale (c’est une façon de placer la question européenne dans le cadre de l’échiquier international.)

    III- Finalisation des ateliers pour Athènes

    Idées échangées au cours de la discussion:

    • Droit au revenu : état des lieux, propositions:
      • stratégie de Lisbonne: quelles sont les déclinaisons du workfirst ? Réforme des minima sociaux; cumul salaire/allocation, réforme des allocations chômage: retour à l’emploi, question du SMIC européen.
      • Quelles propositions ? Revendication du revenu (revenu de résistance, choicefirst) et déclinaisons (cumul salaire/allocations…)
    • Précarité: « flexsécurité », nouveaux contrats précaires.
      • Etats de lieux
      • revendications: garantir la liberté de choix de l’emploi:
        Quels emplois (quelle définition par exemple de l’OEV) ?
        Quelles formations ?
    • Travail mobile: délocalisations; travail des migrants : travail bradé.
      • Etat des lieux
      • Revendications
    • Chômeurs, précaires, syndicats: quelles coopérations et synergies sont possibles aujourd’hui?
    • Revendications au niveau européen et mondial: cf. réflexions nécessaires plus globlales sur le chômage et la pauvreté en regard de la mondialisation.

    IV-Quel devenir pour les Marches européennes ?

    Pas d’échéance immédiate après Athènes. C’est un moment propice pour tenter de faire un bilan suite à ces dix années d’existence, d’amorcer une réflexion sur la continuation du réseau dans le contexte, notamment, des forums sociaux.
    Notre réseau s’est investi dans la construction des forums, leur réussite: il a de ce fait perdu en visibilité.
    On pourrait profiter de l’agenda plus léger de ce deuxième semestre pour fêter nos dix ans: cela pourrait prendre la forme d’un événement (d’une fête) d’un livre et d’un CD (avec Canal Marches), à éditer avant la marche de 2007.

    Il peut être utile de créér une association « Euromarches » à dimension européenne par la composition de sa coordination, une association qui définirait mieux ce que nous voulons faire et permettrait un renouvellement générationnel, une meilleure coordination des associations nationales et syndicats parties prenantes des Euromarches.
    Certains émettent des réserves par rapport à une formalisation du réseau sous la forme d’une association européenne.

    Propositions:

    • prochaine coordination le 24 juin à Cologne à confirmer.
    • fête, débat: troisième trimestre (Novembre, Paris ?)
    • enclencher un travail sur le livre et le CD

    V- Point d’info sur le FSM de Bamako (Jean-Guy)

    Il y avait deux autres forums prévus: Caracas et Karachi; mais à cause du tremblement de terre au Pakistan, le forum de Karachi a été reporté de deux mois.
    A Bamako, le forum s’est tenu du 19 au 24 janvier; il a réuni environ 15 000 personnes, venant essentiellement d’Afrique de l’Ouest (Mali); il y a eu des délégations importantes du Kenya, d’Afrique du sud; une délégation Sarawi; des délégations du Maghreb. Pour l’Europe il s’agissait essentiellement de français et d’italiens.
    Il y avait très peu d’asiatiques et de latino-américains.
    Ont été fortement mobilisés les militants de base d’Afrique de l’Ouest: les paysans et les femmes, surtout les femmes!
    Les femmes étaient des animatrices de coopératives de village, de micro-activités de survie; à partir de là, elles développent un mouvement social de transformation avec des personnalités extraordinaires.
    Un thème très important du forum a été celui des migrations, avec des idées de coopération entre mouvements d’Afrique et d’Europe.
    Un autre thème a été celui de coopérations autres entre Afrique et Europe: développement de solidarités concrètes avec les initiatives des femmes, non pas à travers les ONG, mais plus directement; réflexions aussi sur la dette.

    Ce forum a été utile dans la perspective du forum 2007 de Nairobi, au Kenya.

    VI- Séminaire d’Eifel (Gitti)

    Voir le site : www.euromarches.orgdeutsch/06/eifel01.htm
    Il se tient le 19,20 et 21 mai 2006 dans l’Ahr Eifel à environ une heure de Cologne.
    Un soutien financier a été obtenu; le coût sera de 35 euros.

    Trois thèmes:

    • stratégie de Lisbonne
    • élargissement Europe
    • activités des réseaux européens

    Inscriptions auprès de Gitti (webmaster@euromarches.org)

    Compte-rendu rédigé par Pierrot, Chrystelle et Michel.