Sous la pression de l’UE et de la religion de la compétitivité, le gouvernement français – comme également le belge – veut faire passer une « réforme du droit du travail » comme cela a déjà été le cas en Italie, en Espagne, en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, au Royaume Uni et en Allemagne depuis 2004.
Derrière cette appellation qui sonne « moderne » se cache en réalité le projet de remplacer les lois qui protègent les salariés par de nouvelles règles favorables aux entrepreneurs : la suppression des clauses davantage favorables aux salariéEs, une flexibilité accrue, un allongement du temps de travail et une baisse des salaires nets ainsi que du temps libre. De plus, il est prévu de court-circuiter les syndicats par des accords d’entreprise, ce qui permettrait de soumettre les salariéEs au chantage de la suppression de leurs postes de travail.
Dans toute l’Europe des hommes se tiennent à côté de ceux qui luttent en France pour dire NON à ces soi-disant réformes et pour le retrait de la « Loi Travail ».
Vous aussi, donnez un carton rouge à la « Loi Travail » ! »
Petit clin d’oeil à Berlin – ville qui ne s’est vraiment développée qu’à partir de la fin du XVIIe siècle et de l’arrivée massive des Huguenots chassés de France par la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV… déjà une histoire de migrants ! – la manif’ partira de la place de Paris (sur laquelle se trouve la porte de Brandebourg, qui commémore une victoire prussienne sur la France…) pour se diriger vers l’ambassade de France, située non loin de là !
Et Norbert signe pour les Marches Européennes et un groupe de travail – immigration ? – du syndicat de la métallurgie (IGMetal).