Texte préparatoire à la réunion des 21 et 22 septembre 1996 de Paris
- Ces marches sont l'occasion d'échanges entre les différentes organisations européennes de lutte contre le chômage, la précarité et l'exclusion.
A l'issue des marches, il sera possible de stabiliser un réseau européen entre les différentes organisations participantes. - Au cours de ces marches et des assises préparatoires de janvier, il sera procédé à un échange d'informations sur les différents systèmes d'indemnisation du chômage au niveau européen, les initiatives contre l'exclusion. Cela doit aboutir sur une plate-forme revendicative commune, incluant réponses structurelles et propositions d'urgence.
- Ces marches doivent être l'occasion de mobiliser les chômeurs et précaires, mais également l'ensemble des partenaires syndicaux, associatifs, politiques...
L'objectif est de rassembler à Amsterdam plus de trente mille manifestants des différents pays Européens.
La situation en septembre 96 :
En juin, à Florence, les différentes délégations ont lancé l'appel à l'organisation de marches et à la tenue d'assises préparatoires.Cet appel a été repris par des organisations dans de nombreux pays européens qui nous permettent aujourd'hui d'envisager avec réalisme l'organisation de ces initiatives.
Néanmoins, la collecte des signatures doit se poursuivre.
La réunion de coordination des 21 et 22 septembre 96, à Paris, doit fixer les modalités des assises de Bruxelles et le calendrier des marches.
Les assises européennes contre le chômage, la précarité et l'exclusion :
Il est prévu d'organiser ces assises les 17 et 18 janvier 97, à Bruxelles.Le secrétariat des marches (ou la délégation belge) doit s'assurer de la mise à disposition du parlement européen pour la tenue de cette réunion.
Il est attendu 500 personnes à ces assises.
Trois objectifs seront poursuivis au cours de ces assises :
- L'adoption d'éléments revendicatifs complémentaires à l'appel de Florence.
Différentes commissions thèmatiques seront mises en place, en novembre et décembre, pour élaborer,des propositions. - La prise de position officielle des partenaires institutionnels affirmant leur soutien à l'organisation des marches.
- Le lancement médiatique de l'opération. Il faudra concevoir la politique de communication à partir de janvier 97.
Les marches européennes contre le chômage, la précarité et l'exclusion :
Au cours des mois d'Avril, Mai et Juin 97, les comités d'organisation dans chaque pays procéderont à l'organisation des initiatives : conférences de presse, meetings, rassemblements, manifestations, chaînes humaines, concerts, marches....Des actions symboliques telles que des occupations d'immeubles vacants, occupations d'ANPE, sit-in devant des ministères pourront se tenir le même jour dans différents pays.
La manifestation du 28 juin 97 à Amsterdam :
Parallèlement aux marches, il conviendra d'organiser la grande manifestation européenne contre le chômage, la précarité et l'exclusion.L'objectif est de rassembler plus de trente mille personnes des différents pays européens.
La manifestation peut se terminer par un concert ou une méga-fête.
La réunion bilan d'octobre 97 :
En octobre, se tiendra une coordination pour tirer le bilan des marches, préparer d'autres initiatives européennes et consolider le réseau d'échanges.
Secrétariat des Marches
Appel de Florence
Le point après la réunion
de Florence fin juin 96
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- Objectifs des marches
- Le Calendrier
- L'organisation des marches
- Les supports de communication
- Le secrétariat de l'organisation
- Conclusion
réunion 21-22/09/96 de Paris
C) L'organisation des marches :
Deux méthodes :
La première méthode consiste à concevoir les marches de façon linéaire, sans qu'il y ait obligation de continuité pédestre.Différentes marches sont organisées à partir des villes les plus éloignées pour converger vers la destination finale d'Amsterdam. Elles sont accueillis lors de leur passage dans les villes étapes et sont l'occasion d'organiser des événements.
Cette méthode a été utilisée lors des marches d'AC ! d'avril et mai 94, en France.
Cette méthode nécessite l'organisation des marches sur trois mois et la montée au puissance au fur et à mesure de l'approche d'Amsterdam.
La seconde méthode consiste à organiser dans un délai d'un mois des marches dans chaque pays. Ainsi, chaque pays est maître de son organisation. La cohérence du projet est la simultanéité des initiatives et les propositions programmatiques communes.
C'est une conception plus circulaire des marches, la convergence est assurée par l'organisation de la manifestation d'Amsterdam.
Durant ce mois, il est organisé de façon programmée en commun des événements médiatiques d'ampleur européenne.
En septembre, il faudra dresser l'inventaire des forces et des moyens dans chaque pays, pour donner corps au projet.
Les échanges :
L'objectif étant un échange entre les différentes organisations des différents pays, il est nécessaire de concevoir une organisation des marches qui favorise les échanges.
Ainsi, il sera édité un matériel commun, traduit en plusieurs langues qui sera diffusé lors de chaque événement dans les différents pays.
Les groupes de marcheurs seront transnationaux, afin que lors des haltes d'accueil, les participants aux meetings puissent entendre des marcheurs d'autres pays.
Les événements médiatiques importants, ainsi que les conférence de presse doivent être organisées de façon transnationales, afin que les participants visualisent l'organisation européenne.
Les soutiens :
Pour qu'un marcheur français (par exemple) puisse participer pendant un mois à une marche espagnole ou allemande, il peut être organisé un parrainage, avec un syndicat, une association, une municipalité, de façon que celle-ci puisse subvenir financièrement aux frais de déplacement et de restauration.De la même façon, les événements médiatiques peuvent être co-organisés avec des associations, des villes, des syndicats, des médias pour trouver les financements nécessaires.
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D) Les supports de communication :
Le logo :
En septembre, la coordination se prononcera sur les différents projets de logos.Un papier à en tête et une affiche présentant le projet sera diffusé à chaque secrétariat national.
Le journal des marches :
De janvier à juin, pourra être édité un journal mensuel relatant, en plusieurs langues, les différentes initiatives, les prise de position des différentes organisations, l'histoire de chaque pays et les propositions programmatiques.Il conviendra de trouver le partenaire financier à un tel projet (voir le parlement européen).
Les livres thématiques :
Il pourra être édité différents livres de propositions en plusieurs langues, ainsi que des livres décrivant les différents systèmes en vigueur au niveau européen.Ces livres sont un support pour les conférences de presse et des argumentaires pour les organisateurs dans chaque pays.
La liaison internet :
Dés septembre, peut être mis en place un serveur internet : « Marches européennes contre le chômage, la précarité et l'exclusion », exposant les initiatives, l'historique des organisations appelantes, les propositions programmatiques...Les médias :
La communication avec les médias est une nécessité pour la réussite du projetOutre les conférences de presse vis à vis des médias de chaque pays, il conviendrait de tisser des relations de partenariat avec certains médias écrits ou télévisuels de façon à assurer une continuité dans l'information.
A titre d'exemple, décrocher une émission hebdomadaire sur ARTE serait intéressant.
E) Le secrétariat de l'organisation :
La coordination :
Actuellement, le secrétariat est assuré par la délégation française et Christophe assure la coordination.En septembre, il conviendra de dresser le bilan des secrétariats de chaque pays, de définir le rôle du secrétariat européen.
En particulier, peut être mis en place des conférences téléphoniques, une messagerie accessible à tous.
En septembre, il devra être décidé si les envois par le secrétariat sont :
- effectués à exemplaire unique au secrétariat de chaque pays, qui se charge alors de réexpédier à chaque organisation signataire du pays
- ou effectués directement par le secrétariat européen à toutes les organisations signataires de l'appel.
Les traductions :
L'échange des informations étant un des objectifs de l'opération, il conviendra de favoriser au maximum les traductions des textes agréés par le secrétariat.Ainsi, il faudra dresser l'inventaire des langues utilisées, l'inventaire des traducteurs et le temps nécessaire pour ces traductions.
Il pourra être organisé dés octobre des sessions de formations aux langues permettant aux organisateurs, aux futurs marcheurs de communiquer plus aisément.
Le fichier :
Le secrétariat européen tient à jour le fichier des associations et organisations signataires.En particulier, il édite régulièrement un répertoire de toutes ces associations avec une description d'une page sur les activités et l'histoire de chaque association.
Ce répertoire est édité dans les différentes langues utilisées par la coordination
Les finances :
En septembre, se mettra en place une commission finances chargée de trouver des financements.En effet, indépendamment des frais pris en charge par chaque pays, il y a des dépenses communes incompressibles :
- transports et hébergement des coordinations
- envois et frais téléphone du secrétariat européen des marches
- financement des événements médiatiques transnationaux
- assises de janvier
- manifestation d'Amsterdam
F) Conclusion :
Ce document a pour but d'amorcer le débat de la réunion de coordination de septembre. Il complète l'ordre du jour.
Il est diffusé à chaque association actuellement signataire de l'appel de Florence.
Il est amendable, critiquable....
Texte rédigé par Jean Desessard
Texte également disponible en langue anglaise (traduction en urgence: Cynthia Powsner)
Coordination 11/96
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réunion 21-22/09/96 de Paris
